Si le R.S.C.S. m'était conté

 

C’est en 1919 que le matricule 260 fut créé par des irréductibles de ce sport venu d’outre manche.De la période d’avant 1940, peu de données sont encore en notre possession. Tout juste peut-on dire qu’à cette époque, les jaunes et bleus ont évolué en 1re provinciale ( notre province comptait deux échelons).

Dans les années 50 et au début des années 60, le club fit quelques fois l’ascenseur entre la 2° et la 3° provinciale. Les équipes de l’époque connurent de très bons manieurs de ballon qui firent vibrer les spectateurs. A la fin des sixties, le matricule 260 se retrouva au plus bas de l’échelon provincial, dans une quatrième série fraîchement créée. Il s’y calfeutra pendant plus de 25 ans mais faillit à deux reprises accéder à la série supérieure.

En effet, au tout début des années 80 d’abord, le club emmené par l’ancien gardien sprimontois du FC Malinois effectua un très beau championnat mais ne put empêcher TEMPLIERS et son buteur RIGA de décrocher le sacre. Lors de l’édition 84-85, le RSS entraîné par V. Seret termina deuxième à une unité de MARCHIN…Marchin où sept années plus tard (printemps 92) et à plusieurs joutes de la fin du championnat, le RSS écrivit les premières lignes de cette aventure merveilleuse que nous vivons. Lors de ce championnat, nous avons juste abandonné 2 nuls à Esneux et Harzé.

Lors de la saison 92-93, les Sprimontois décrochèrent le droit de jouer en 2me provinciale lors de leur visite à Harzé à quelques journées de la fin.

En avril 94, et face à nos voisins de Beaufays, le comité en place depuis juin 91, obtint la récompense de ses efforts en accédant à l’élite provinciale. Pour sa première saison au plus haut niveau, le matricule 260 fut privé d’un quatrième titre consécutif de par la main non pas de Dieu mais de… Lazaar.

Après une saison mi-figue, mi-raisin , Sprimont débuta sa troisième saison parmi l’élite au mois d’août 96 avec sur papier, deux longueurs de retard sur Seraing RUL. Mais, comme le dit un adage « c’est à la troisième tentative que l’on voit les maîtres » et Sprimont s’ouvrit les portes des séries nationales.

Survint alors l’extraordinaire, privé de son terrain en phase de rénovation et après 33 matchs joués en déplacement, les jaunes et bleus pour leur première saison en Promotion, accédèrent à l’issue du tour final à la troisième division nationale.
En guise de conclusion, sachez que le matricule 260 a évolué durant ses 80 premières années d’existence, sur des terrains situés: « sur les Flins », « près de la carrière du Fond Leval », « près du cimetière », « au Hornay » et près du camping R3CB avant de revenir au Tultay, stade qui vous accueille à présent.

Pavier A.